• Fin du procès Jackson/AEG attente du verdict

     

    Michael Jackson : la famille attend le verdict

    Le jury devrait bientôt rendre son jugement dans la dernière affaire concernant le décès du Roi de la pop. Les proches réclament 1,5 milliard de dollars au promoteur de la star pour négligence.

     

    Dernière ligne droite pour la famille du Roi de la pop. Après cinq mois de débats, le procès opposant les proches de Michael Jackson au promoteur de concerts AEG touche à sa fin. La délibération du jury pourrait avoir lieu dans la semaine. La famille du chanteur, décédé le 25 juin 2009, réclame 1,5 milliard de dollars de dommages et intérêts à AEG. Ils accusent le promoteur d'avoir poussé la star mondiale à continuer ses concerts, et d'avoir fait preuve de négligence en confiant sa santé au docteur Conrad Murray, qui purge actuellement une peine de quatre ans de prison pour homicide involontaire, et pourrait sortir en Octobre.

    Michael Jackson est décédé à 50 ans d'une surdose de Propofol, un puissant anesthésiant qu'il utilisait comme somnifère avec la complicité du Dr Murray. Il était alors en pleines répétitions pour préparer This is It, une série de concerts à Londres qui auraient certainement été suivis d'une tournée mondiale. La somme demandée par la famille correspond à une estimation des gains que Michael Jackson aurait pu générer s'il était encore vivant.

    Problèmes d'addiction

    L'issue du procès, débuté en Avril, est difficilement prévisible, mais certains observateurs estiment qu'il était délicat pour les plaignants d'apporter des preuves à l'appui de leurs demandes. Le juge a d'ailleurs rejeté il y a quelques semaines leurs actions contre deux des patrons d'AEG Live, laissant la société seule sur le banc des accusés. L'entreprise a insisté, au cours du procès, sur les problèmes d'addiction dont aurait souffert l'artiste avant de travailler avec eux. Un argument nié en bloc par la mère du chanteur. Katherine Jackson, 83 ans, a fait partie des nombreux témoins qui se sont succédé à la barre. Elle a souligné, en larmes, qu'elle avait «tout perdu» quand son fils est mort.

    Le fils aîné du Roi de la pop, Prince, 16 ans, a lui aussi témoigné, racontant les propos de son père, qui disait que les promoteurs de la tournée qu'il répétait à Los Angeles allaient le «tuer». Sa sœur, Paris, âgée de 15 ans, a quant à elle fait une tentative de suicide en juin. L'entreprise AEG a affirmé, au cours du procès, qu'elle n'était pas la fille biologique de son père.

     

    Source :lefigaro.fr

     


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  • Les dernieres séances photos du Roi de pop

     

    Les dernières séances photos du Roi de la pop dans un documentaire a venir

     

    La dernière séance photo de Michael Jackson va faire l'objet d'un documentaire. On va donc pouvoir découvrir des clichés inédits de la star avant sa mort.

    Un nouveau documentaire sur l'interprète de Bad va être réalisé, ce dernier se concentrera sur son dernier shooting. Cette dernière séance photo a été faite en 2007 pour les magazines UOMO Vogue et Ebony Magazine.

     

    Les dernieres séances photos du Roi de popLes dernieres séances photos du Roi de pop

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un porte parole du documentaire s'est exprimé à ce sujet : "c'est une histoire unique racontée à travers les yeux de plusieurs de ses plus proches amis, photographes et stylistes qui avaient aidé Michael
    à préparer son retour prévu en 2007."

    Et pour son come back il avait choisi Ebony Magazine dont l'interviewe était la première qu'il avait donnée depuis son retour aux Etats-Unis. On découvrira donc les coulisses de cette préparation dont le résultat a été publié dans le numéro de décembre 2007 du magazine.


    Les dernieres séances photos du Roi de popLes dernieres séances photos du Roi de pop

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le documentaire il y aura également des images inédites sur ​​le Roi de la Pop, ainsi que des entrevues avec Rushka Bergman, la rédactrice de mode à part entière de L'Uomo Vogue, Vogue Italia et styliste personnelle de Michael Jackson, le photographe Bruce Weber et make-up artist Kabuki.

     

    Source : ninapeople.com


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    Interview de Kelly Parker, la petite fille du clip Smooth Criminal

     

    Interview de Kelly Parker, la petite fille du clip Smooth Criminal

     

    Quel âge aviez-vous quand vous avez participé au tournage du clip de “Smooth Criminal” ?

    Nous avons tourné le film “Smooth Criminal” pendant plus d’un mois, puis le reste du film pendant environs huit mois. J’avais 10-11 ans quand on a filmé et 12 quand il est sorti. La temps de tournage a été beaucoup allongé parce que nous continuions à ajouter des éléments au script. Ça devait être à l’origine une extension du clip, puis ça devait prendre les proportions d’un long métrage, puis on s’est finalement arrêté entre les deux, à une quarantaine de minutes.

    Où viviez-vous à cette époque ?

    Je vivais chez mes parents à Huntington Beach.

    Quels étaient les clips, spectacles ou films auxquels vous aviez participé avant celui-ci ?

    J’étais actrice à l’époque. J’ai joué dans Highway to Heaven, Superior Court, et dans un grand nombre de publicités.

    Comment avez-vous été engagée ?

    J’ai été auditionnée, puis je n’ai pas eu de nouvelles pendant six mois, j’ai donc supposé que quelqu’un d’autre avait été pris. J’ai su plus tard qu’ils avaient organisé un casting dans tout le pays et que c’était la raison pour laquelle ils avaient mis autant de temps pour me rappeler et me demander de revenir les voir. Après ça, j’ai dû passer un test avec l’un des garçons qui avait obtenu le rôle de Zeke.
    Le look que j’ai dans le clip, celui d’un garçon manqué avec des tresses mal faites, était exactement celui que j’avais lors de l’audition. Je n’ai jamais été très "fifille", et c’était d’une certaine manière mon créneau et ça m’a permis de me distinguer des autres prétendantes. J’étais une dure-à-cuire, j’avais envie toujours envie de jouer le rôle d’un des garçons. C’est peut-être ce qui a retenu l’attention de Michael. J’étais assez brut-de-pomme, pas très polie. Je me souviens qu’au maquillage, ils avaient coiffé deux autres filles avec des tresses et leur avaient dessiné des tâches de rousseur. Je me souviens que je n’étais pas contente qu’ils aient fait en sorte qu’elles me ressemblent ! Je réalise maintenant que c’était un beau compliment.

    Interview de Kelly Parker, la petite fille du clip Smooth Criminal

     


    Vous rappelez-vous de quelle a été votre réaction lorsque vous avez été eu le rôle ?

    Je n’étais pas particulièrement excitée. Quand Thriller est sorti, je n’avais que 5 ans. [Bien que je connaissais la musique de Michael], je n’étais pas une fan et je n’avais pas vraiment idée de qui il était ! Honnêtement, c’est probablement l’une des raisons qui ont fait que [j’ai eu le rôle] – j’étais immédiatement à l’aise à ses côtés parce que je ne le voyais pas comme la mégastar qu’il était. Je le considérais comme un camarade acteur. S’il faut aimer les enfants !

    Où le clip a-t-il été tourné ?

    Nous avons tourné le clip, qui devait à l’origine s’appeler « Chicago Nights » aux Studios Culver. Puis, pour le film, nos avons déménagé aux studios Universal, dans les hangars et les décors extérieurs. Toutes les prises extérieures dans les champs ont été tournées dans un ranch du nord de Los Angeles, appelé le ranch Disney.

    Qu’avez-vous ressenti quand vous étiez en tournage ?

    Ce fut l’expérience la plus extraordinaire de ma vie ! Ça a sans aucun doute changé le cours de ma vie. Michael et moi sommes devenus très bons amis. Il me poussait toujours à être meilleure et m’apprenait les rouages de la création artistique. Avoir quelqu’un avec ce génie créatif qui prenne le temps de vous donner des leçons à l’âge de 10 ans,  c'est comme gagner au Loto, et j’ai toujours su à quel point j’ai eu de la chance d’avoir vécu cette expérience. Michael ne m’a jamais traité comme une enfant, toujours comme d’égal à égal et comme une professionnelle. J’imagine que ça vient du fait qu’il a pris part à l’industrie du show-business lorsqu’il était enfant et qu’il savait ce qu’on pouvait ressentir quand on est sur un plateau avec d’importantes attentes vis-à-vis des performances que l’on doit assurer. La pression est la même que vous soyez enfant ou adulte et Michael respectait cela.

    Qu’est-ce qui a été le plus difficile lors du tournage ?

    Je ne me souviens de difficultés lors du tournage, mais je me souviens avoir été transportée à l’infirmerie suite à un accident. C’était la scène dans le sous-sol quand Mr. Big (Joe Pesci) me jette au sol. A un moment, il m’a poussé un peu plus fort et je me suis emmêlé les jambes tout en tombant en arrière, sans pouvoir me retenir. J’ai atterri sur le micro principal en plein sur la colonne vertébrale. C’était violent ! Michael s’est tellement inquiété pour moi. Il a été adorable.

    Comment c’était de travailler avec Michael Jackson ? Il est comment ?

    Michael était l’homme le plus agréable que j’ai rencontré. J’ai eu tellement de la chance de non seulement avoir travaillé avec lui, mais d’avoir travaillé avec lui pendant des mois et [d’avoir pu être] des amis pendant des années. Il a vraiment pris le temps de me connaitre. Il avait une aura, l’air était différent quand il était là. C’est dur à expliquer mais vous pouviez le sentir avant même de l’apercevoir.
    Il était aussi tellement drôle sur le plateau, faisant des canulars et riant avec nous. Le meilleur exemple était lorsque nous filmions au ranch, nous avions passé une longue et dure journée en plein soleil, et je faisais la dernière prise. J’avais cru qu’on en avait fini pour la journée, mais le réalisateur nous a dit qu’il lui fallait une autre prise. J’ai vu quelque chose bouger dans l’objectif de la caméra ; je me suis retournée et j’ai vu Michael, Sean et Brandon qui courraient vers moi avec des pistolets à eau et des ballons remplis d’eau. Ils m’ont bien eue !
    Puis il y a eu la première fois où je suis arrivée sur le plateau et que j’ai vu Michael danser. J’en suis carrément restée bouche bée. La puissance qu’il avait en tant que danseur était unique en son genre et l’électricité dans la pièce était implacable.

    Qu’avez-vous pensé du clip ?

    Je l’ai adoré, et c’est encore le cas aujourd’hui. C’est l’un des meilleurs clips de tous les temps. C’est absolument intemporel.

    Interview de Kelly Parker, la petite fille du clip Smooth Criminal

    Qu’en ont pensé vos parents ?

    Mes parents étaient fiers de moi.

    Que vos amis en ont pensé ?

    Je ne sais pas si ça a impressionné mes amis de l’époque, mais ça a augmenté plus tard mon capital sympathie ! Quand c’est sorti pour la première fois, je travaillais beaucoup, donc un grand nombre de mes amis les plus proches étaient dans le business également, et étaient probablement moins impressionnés que la moitié des gamins. Ce n’est en fait que des années plus tard que j’ai réalisé à quel point le clip et le film ont touché les gens.
    « Smooth Criminal » et le film faisaient partie de Moonwalker. Il devait être projeté en salles aux Etats-Unis, mais ça n’est jamais arrivé pour des questions de droits. Un grand nombre de gamins de mon âge et plus jeunes avaient le DVD de Moonwalker (le DVD n’est apparu qu’à la fin des années 90, donc elle doit parler NdT) et le passaient en boucle. Vu que c’était accessible à tous, il y a toute une génération qui a grandi avec le DVD, des gamins qui ont découvert le vrai clip sur MTV que des années plus tard.

    Quand vous étiez en âge de faire des rencontres, est-ce que ce clip a affecté votre vie sentimentale d’une manière ou d’une autre ?

    Ca n’a pas influé sur ma vie sentimentale quand j’étais plus jeune, et comme j’ai grandi (depuis le clip, NdT) je n’en parlais que lorsque les gens me connaissaient vraiment bien. J’ai toujours tenu à garder mon amitié avec Michael secrète ; je n’étais pas du genre à exploiter cela pour afin d’espérer des retombées personnelles. Quand un garçon le découvrait, ça me permettait de gagner quelques points ; un bon nombre de garçons se sont attachés à moi.

    Avez –vous reçu des courriers de fans ? Si oui, les avez-vous conservés ?

    J’ai reçu quelques lettres. Elles sont rangées dans une boîte chez mes parents.

    Est-ce que le clip a généré des controverses dont vous êtes au courant ?

    Je n’ai jamais été au courant de controverses autour du clip.

    Combien avez-vous été payée ?

    Je crois que j’ai été payé au tarif journalier fixé par le SAG [équivalent SACEM, Ndt]. A l’origine, je devais travailler environ un mois, mais c’est finalement allé bien au-delà. Ils ont fini par vouloirfaire des produits dérivés sur lesquels j’apparaissais : livres d’images, albums à colorier, clips et jeux d’arcade, posters.

    Avez-vous vu la première diffusion du clip sur MTV et si oui, où étiez-vous et qu’avez-vous ressenti ?

    Nous avons fait une grosse projection du film à laquelle j’ai assisté. C’était vraiment marrant de voir toutes les vidéos sur grand écran. J’ai aussi regardé la première diffusion sur MTV. Je me souviens que j’étais avec ma famille à la maison et que j’avais dépassé l’heure du coucher pour pouvoir le regarder. C’était surréaliste de voire ça, et c’était génial parce qu’après, j’avais une excuse pour regarder MTV !


    Avez-vous déjà été reconnue dans la rue ? Est-ce arrivé souvent et à quand remonte la dernière fois ? Quelques anecdotes à ce sujet ?

    Je n’ai jamais été reconnue, excepté quand je me trouvais aux côtés de Michael. Quand j’étais en public avec Michael, il arrivait que des gens disent : « Tu es la petite fille du clip ! », c’était toujours amusant d’être reconnue. Quand les gens trouvent aujourd’hui, c’est toujours drôle de regarder leur visage, parce que je les vois scanner mon visage pendant un moment et me faire la remarque habituelle « tu n’as pas changé ! ».

    Est-ce que vous avez pris part à d’autres clips musicaux après celui-ci ?

    Des années plus tard, à l’âge adulte, j’ai participé à plusieurs clips en tant que danseuse et comédienne.

    Si vous avez fait des études universitaires, où se sont-elles déroulées et qu’avez-vous étudié ?

    J’ai étudié le monde de l’entreprise et du cinéma, je suis diplômée de CSUN après plusieurs années d’interruption et de reprises des cours. Ce n’était pas évident pour moi d’assurer un cycle de 4 années consécutives parce que je continuais de travailler dans le monde du spectacle et j’étais engagée sur des tournées qui pouvaient m’amener à quitter le pays pour de longues périodes. Comme je prenais de l’âge, les professeurs me faisaient davantage confiance ; tant que je pouvais rendre les travaux et avoir des bons résultats aux examens, ils étaient prêts à s’adapter à mon emploi de temps de fou. Je n’ai jamais abandonné car c’était un accomplissement qui me tenait à cœur.

    Interview de Kelly Parker, la petite fille du clip Smooth Criminal

    Que faites-vous en ce moment ?

    Je suis toujours dans le milieu du spectacle, bien que principalement en coulisses en ce moment. J’ai de la chance – du fait de mes expériences variées, d’avoir pu travailler aussi bien dans le spectacle vivant que sur des films. Je suis productrice de télévision, chorégraphe, et directrice adjointe pour des spectacles de grande envergure. J’aime ma vie ; je ne le vis pas comme du travail parce que j’adore ce que je fais. J’ai commencé à travailler tôt dans le milieu « créatif qu’on ne voit pas sur scène », à la vingtaine, parce que je m’étais produite si longtemps sur scène et sur les plateaux que j’avais besoin de m’exprimer différemment ma créativité. Je dois beaucoup pour cela à Michael, la confiance que j’ai dans mes choix créatifs et artistiques me vient du temps que j’ai passé avec lui.

    J’ai récemment travaillé avec Kenny Ortega qui, bien sûr, a été directeur pour Michael pendant de nombreuses années. Et lui et moi avons pu avoir de belles conversations au sujet de Michael. C’est bon de pouvoir échanger avec quelqu’un qui connaissait Michael en tant qu’individu et ami, pas seulement en tant que star.

    Où vivez-vous ?

    En Californie.

    Qu’avez-vous pensé quand je suis entré en contact avec vous la première fois ?

    J’avais hâte de parler de cette période si spéciale de ma vie. Comme je vous l’ai dit, je suis toujours restée secrète sur l’expérience que j’ai vécue aux côtés de Michael, mais c’est chouette d’avoir l’opportunité d’expliquer aux gens comment c’était, d’avoir été là, lorsque ce clip de légende a été réalisé. Tellement de souvenirs incroyables de la dernière soirée de tournage, être accrochée aux danseurs sur le plateau et observer le cours et l’évolution du travail. J’ai commencé à danser quand j’avais trois ans et le matin il m’arrivait de rejoindre les danseurs pendant leur préparation avec le chorégraphe, Vincent Paterson. C’est les danseurs les plus incroyables. Cette équipe était si soudée, vous pouvez d’ailleurs le ressentir quand vous regardez le clip ; ils formaient comme une famille.

    Est-ce que quelqu’un vous a déjà interviewé à ce sujet ? Si oui, qui, quand et pour quelle publication ?

    Il y a quelques années, j’ai fait une conférence à Las Vegas pour une projection du film et du clip, et quelques interview ici et là, par-ci par-là.

    Etes-vous restée en contact avec Michael ? Si oui, longtemps ?

    Michael et moi sommes restés amis pendant longtemps.

    A quand remonte la dernière fois où vous avez été en contact avec lui et de quoi avez-vous parlé ?

    J’ai vu Michael deux semaines avant qu’il ne décède. [Avant ça,] je ne l’avais pas vu pendant des années. Je suis tellement heureuse d’avoir pu lui dire bonjour et le regarder dans les yeux une dernière fois.

    Comme ça s’est passé ? Il vous a appelé, vous l’avez appelé, on vous à envoyé un mail ? Où l’avez-vous vu ?

    Je travaille comme chorégraphe en ce moment et j’ai fait plusieurs spectacles et deux films pour Disney. Il est venu à l’un des spectacles deux semaines avant de mourir et il se trouve que j’étais là ce jour-ci. Il ne savait pas que j’étais là. Ce fut bref, mais j’ai eu la chance de la voir.

    Comment et où avez-vous appris que Michael était décédé ? Comment avez-vous vécu cette annonce ?

    Quand j’ai su qu’il était parti, ma tête s’est vidée et mes yeux se sont recouverts de larmes. A la première personne qui m’a touchée, je me suis évanouie, sous le choc. C’était surréaliste, c’est le moins que l’on puisse dire, et j’étais si triste parce qu’il avait encore tellement de choses à donner. Mais heureusement que ce qu’il laisse derrière lui vivra toujours, et il y a eu tant de beauté, d’amour et de solidarité après sa mort. Je pense qu’il nous regarde de quelque part et qu’il sourit. Nous avons eu la chance de l’avoir eu avec nous durant le temps où il a vécu et il a su accomplir les choses qui étaient si proches de sa raison d’être – que les gens s’aiment les uns les autres, ressentir du bonheur dans sa vie et croire en la magie. Et quel que soit l’endroit du monde, quand on passe sa musique, c’est exactement ce qui se passe… Les gens dansent, chantent, sourient, et leur esprit s’en trouve grandi. Quel merveilleux cadeau il nous a fait.

    Quel regard portez-vous sur les accusations portées l’encontre de Michael Jackson par les familles des enfants avec lesquels il s’était lié d’amitié ?

    Je ne peux pas parler ni juger la relation ou l’expérience que d’autres ont eues avec Michael parce que je n’étais pas avec eux. Tout ce que je peux dire, c’est que pendant tout ce temps que j’ai passé avec lui, il n’était rien d’autre que la personne la plus prévenante et gentille qui soit. Il était comme un père qui me protégeait. J’ai passé du temps avec lui à son ranch, Neverland, et je me suis toujours tellement amusée avec lui.

    Je sais que les gens ne comprennent pas pourquoi Michael s’entourait toujours d’enfants, et en tant qu’adulte, je peux comprendre que ce n’est pas un comportement habituel. Mais tout ce que vous avez à faire, c’est regarder tous enfants qui sont autour de vous et réaliser qu’ils n’ont aucun filtre ; ils sont juste honnêtes. Maintenant, mettez-vous à la place de Michael : vous êtes entouré toute la journée par des personnes qui filtrent systématiquement ce qu’elles vous disent. Quel rafraîchissement vous procure l’honnêteté [des enfants].

    Michael me posait toujours des questions et j’ai pu développer mon raisonnement. Il nous arrivait de rêver à voix haute ensemble, créer des histoires ensemble et être créatifs de mille manières. Je pense qu’il essayait d’être avec moi ce qu’il aurait voulu que l’on soit avec lui, lorsqu’il était un gamin de show-business.
    C’était l’homme le plus gentil avec le cœur le plus généreux. De l’expérience que j’ai vécue, je ne peux pas imaginer qu’il ait pu faire du mal à quiconque.

    Interview de Kelly Parker, la petite fille du clip Smooth Criminal

    Finalement, Annie, c'était vous ?

    Non, moi, c'était juste "Katy" (rires). Nous n'avons jamais su qui était Annie (nom inspiré par la marque d'un mannequin d'entrainement aux premiers secours employé par Michael Jackson dans la villa familiale de Heavenhurst, NdT).

     

    Sources : MJackson.fr

     

     

     

     

     

     


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    Certains castrats étaient les Michael Jackson d'autrefois

     

     

    Certains castrats étaient les Michael Jackson d'autrefois

     

    « Certains castrats étaient les Michael Jackson d'autrefois »

     

    Patrick Barbier, historien et musicologue nantais, revient sur le pouvoir de fascination qu'exercaient ces chanteurs capables de composer vocalement l'inconciliable trilogie homme-femme-enfant.

     

    Auteur de l'indispensable (Histoire des castrats Grasset), ainsi que de deux autres ouvrages sur le sujet (Farinelli, le castrat des Lumières et Naples en fête), l'historien et musicologue nantais s'est penché pour Le Figaro sur la dimension psychologique et sociologique que revêt la figure de ces stars de l'opéra.

    LE FIGARO. - Pourquoi le castrat fascine-t-il au XVIIIe siècle?

    Patrick BARBIER. - Sur le plan intellectuel, il incarne une forme de surhomme. Un homme féminisé, qui a gardé sa voix d'avant la puberté. Le seul être capable de réunir l'inconciliable trilogie homme-femme-enfant. Sur le plan sociologique, les castrats représentaient aussi un modèle d'ascension sociale, la plupart d'entre eux étant issus des milieux les plus modestes.

    On parle d'évanouissements dans le public lorsque les castrats chantaient… N'est-ce pas exagéré?

    On associe souvent la pâmoison à une convention sociale. En réalité, si l'on s'évanouissait, c'est tout simplement parce que l'on avait littéralement le souffle coupé. Aujourd'hui, nos oreilles sont habituées aux sons extrêmes. Mais à l'époque, les extrêmes, notamment l'aigu, constituent encore à l'opéra un territoire à conquérir. On peut donc imaginer que ces passages incessants d'un extrême à l'autre devaient paraître pour certains irréels, à la limite du supportable.

     

    «Sur les milliers de castrats en activité au cours du XVIIIe siècle, une vingtaine atteignit une renommée comparable à celle de Farinelli et Caffarelli»

     

    Ne faut-il pas aussi parler de fascination morbide?

    On ne peut minimiser la barbarie de l'opération que subissaient les castrats avant la mue, et qui toucha des milliers d'enfants. Mais on relit aujourd'hui leur destin à la lumière de notre pensée contemporaine. Le castrat malheureux de son sort, sacrifié sur l'autel de la Beauté, est une idée reçue. Au début des Lumières, on fait peu cas des enfants. En dehors des aînés, la plupart sont considérés comme une charge et leur abandon est fréquent. Pour beaucoup, devenir castrat constitue une échappatoire.

    Y a-t-il d'autres idées reçues?

    La superdiva. Seuls quelques castrats sont les Michael Jackson d'autrefois. Sur les milliers de castrats en activité au cours du XVIIIe siècle, une vingtaine atteignit une renommée comparable à celle de Farinelli et Caffarelli et ils n'étaient guère plus capricieux que nos vedettes de cinéma. Les autres finissaient dans des rôles comiques ou des chœurs paroissiaux.

    Et leur sexualité?

    Là encore, l'homosexualité présupposée des castrats est une légende. La plupart étaient des hommes à femmes. Certains furent mariés à des protestantes, car le catholicisme interdisait le mariage des castrats. Caffarelli était quant à lui un fameux coureur de jupons. Pour une femme d'une certaine sophistication, avoir une histoire avec un castrat représentait le fantasme ultime: la garantie d'une aventure avec une vedette de la scène… Sans le risque de tomber enceinte!

     

    Sources : lefigaro.fr


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