• Procès : Jackson/AEG ce que révèle les débats

    Procès :Jackson/AEG ce que révèle le procès

     

    Jackson/AEG ce que révèle le procès

     

    L'audience entre la famille du défunt chanteur et le promoteur AEG rapporte que Le Roi de la Pop entendait des voix célestes, prenait un traitement inadapté à ses problèmes de santé et était surnommé «le fou» par son entourage professionnel.

     

    Les avocats de AEG, l'ancien promoteur musicale de Michael Jackson, l'avait promis. Du linge sale sera déballé en public. Et des révélations seront faites lors du procès qui oppose depuis avril l'entourage du défunt chanteur à la société productrice de tournées. Cinq nouvelles déclarations des témoins, relayées par The Hollywood Reporter, viennent alimenter le débat autour de la mort du Roi de la Pop.

    Des termes insultants envers Michael Jackson

    Brian Panish, l'avocat de la famille Jackson, révèle que les promoteurs montraient très peu de respect à l'égard de la popstar. Un échange d'emails entre Shawn Trell et Ted Fikre, deux responsables d'AEG le prouve. Trell annonce à Firke qu'il se rend chez Michael Jackson. «Tu veux dire que tu vas voir le fou?», lui lance Firk. Le 29 avril, Brian Panish avait soutenu que les «responsables d'AEG étaient impitoyables.  Ils voulaient être numéro un à tout prix». Au point de risquer la santé de Michael Jackson?

    Des erreurs médicales

    Les 6 et 7 mai, des médecins, appelés à témoigner, prouvent par A+B l'incompétence de Conrad Murray, médecin attitré du chanteur. Selon eux, Michael Jackson, accro propofole (médicament anesthésiant ), aurait dû être assisté par un spécialiste des addictions ou un anesthésiste et non par un cardiologue. Le docteur Selma Calmes a noté dans son rapport que du matériel de réanimation aurait dû être à porté de main de Conrad Murray lorsque le chanteur a fait un arrêt cardiaque. Mais le médecin n'était pas du tout équipé. Un autre professionnel de la santé, Daniel Wohlgelernter affirme que Murray n'a pas correctement exécuté le massage cardiaque. Le traitement prescrit à Michael Jackson était «inadapté» à sa pathologie, a-t-il ajouté.

    Michael Jackson appelé par Dieu?

    Des témoins entendus les 8 et 9 mai expliquent que Michael Jackson était devenu fragile et psychologiquement instable à l'approche de sa dernière tournée This Is It. «Le chanteur frissonnait souvent de froid et les battements de son coeur étaient perceptibles à travers sa poitrine émaciée», rapporte The Hollywood Reporter. Selon un producteur témoin au procès, Michael Jackson aurait affirmé: «Dieu vient sans cesse me parler.» Quelques semaines avant le début de la tournée, le directeur artistique de This Is It, Kenny Ortega, avait tenté sans succès d'alerter AEG Live sur l'état physique et psychologique de Michael Jackson. «Il montre de forts signes de paranoïa, d'angoisse et de comportement obsessionnel», avait-il indiqué au promoteur.

    Le Dr Murray aurait poussé Jackson dans ses retranchements

    Conrad Murray devait des milliers de dollars de pension alimentaire en plus de ses impôts. Sa maison à Las Vegas avait été saisie. Selon un détective de la police de Los Angeles, témoin au procès le 30 avril, Conrad Murray, au vu de sa situation financière désastreuse, aurait pu pousser Michael Jackson à ne pas abandonner sa tournée malgré la fatigue. Le cardiologue était payé 150.000 dollars par mois pour s'occuper de la santé du Roi de la Pop durant ses concerts. Une somme faramineuse certes, mais bien loin de celle que le médecin avait exigée à l'origine, à savoir 5 millions de dollars. Un montant qualifié de «ligne rouge» et de «scandaleux» par un des responsables de la tournée, appelé à la barre le 17 mai. Shaw Trell a assuré qu'AEG n'avait pas vérifié l'état des finances de Conrad Murray avant de l'engager.

    AEG savait ce qui allait se passer

    Le directeur adjoint d'AEG Live, Paul Gongaware, appelé à témoigner le 21 mai, était le promoteur de la dernière tournée d'Elvis Presley et aussi celui de Michael Jackson. La mort du King aurait dû lui faire ouvrir les yeux sur les problèmes d'addiction du King of Pop, a argumenté la famille Jackson. «Oui, je savais plus ou moins ce qui allait se passer», a avoué Gongaware. Selon l'avocat des Jackson, le directeur adjoint connaissaient l'addiction de Michael. «Ne sois pas un docteur Nick», avait lancé Gongaware au médecin Stuart Finkelstein (lui-aussi témoin au procès) lors d'une tournée de Michael Jackson en 1993. Le promoteur faisait référence au docteur chargé d'administrer des drogues à Elvis Presley. Gongaware «m'avait averti: respecte les doses lorsque tu administres des médicaments à une rockstar ou alors la star fera une overdose et mourra dans tes bras», a témoigné Finkelstein. Les avocats d'AEG maintiennent ne jamais avoir été au courant des problèmes d'addiction de Michael Jackson. La famille du chanteur mort en 2009 rejette toute responsabilité sur le promoteur et lui réclame 40 milliards de dollars.

     

    Sources : lefigaro.fr

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    ozlan
    Lundi 22 Juillet 2013 à 11:58

    Chers amis,

    Je vi ens de créer ma propre pétition et espère que vous pourrez la signer. Elle s'intitule: La vraie justice pour Michael Jackson.

    Cette cause me tient vraiment à cœur et je pense qu'ensemble on peut changer les choses. Si vous la signez puis la transmettez à vos amis et contacts, nous atteindrons bientôt mon objectif de 100 signatures et aurons un moyen de pression pour obtenir le changement que nous voulons.

    Pour en savoir plus et signer la pétition, cliquez ici: https://secure.avaaz.org/fr/petition/La_vraie_justice_pour_Michael_Jackson/?Day2Share

    De telles campagnes démarrent toujours timidement, mais prennent de l'ampleur lorsque des gens comme vous s'impliquent: prenez un instant pour m'aider en signant et en faisant passer le mot.

    Merci mille fois,
    Christiane


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