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    La popularité du chanteur est quasi totale en Afrique, l'affection, le respect et la dévotions des Africains lui sont acquis à 99,9 % ! Sans préjugés, sans jugement, sans arrière-pensées, ils ont compris instinctivement où l'enfant, l'homme puis la star voulait en venir en parcourant le monde comme un pèlerin, le considerant comme le fils le plus illustre du continent.

    Dans Black or White, il dansait avec la planète accordant ses pas de roi de la pop à ceux des peuples qu'il rencontrait. 

    En étant le premier artiste noir à concquérir un "public mondialisé", Michael Jackson a démontré que le racisme n'était plus un obstacle insurmontable pour les Noirs. En tout cas, c'est ainsi qu'il était perçu en Afrique.

     

    L'artiste Eugène Mthethwa qui a grandi en Afrique du Sud à l'époque du régime d'apartheid dit :

     

    «Alors que nous vivions dans le système déshumanisant de la ségrégation raciale où l'on nous faisait sentir que le fait d'être noir était une malédiction, il nous a donné plus que de la musique a apporté la dignité et un espoir sans limites» .

     

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    Lorsque Michael Jackson foule pour la première fois le sol africain, au début de l’année 1974, le jeune chanteur s’est déjà fait un prénom la première tournée internationale qu’effectuent les cinq frères les conduit au Sénégal, où ils sont accueillis dès la sortie de l’avion au son des percussions et par des danseurs traditionnels.

     

    Onze années plus tard, Michael Jackson décide de mettre son talent et son nom au service d’une cause qui concerne directement l’Afrique avec le collectif USA for Africa (United Support of Artists for Africa) destiné à venir en aide aux populations d’Ethiopie touchée par la famine. Sur la proposition du chanteur Harry Belafonte, il écrit avec Lionel Richie la chanson We Are The World et convie à l’enregistrement près qu’une cinquantaine d’artistes. Le single se vend à plus de sept millions d’exemplaires et permet de récolter plus de 50 millions de dollars.

     

    En février 1992, Michael Jackson décide de se rendre à nouveau en Afrique. Cette tournée d’une douzaine de jours, baptisée Come Back To Eden (retour au paradis), n’est pas celle d’un artiste mais celle d’une personnalité préoccupée par le sort des enfants sur le continent.

     

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    Aucun concert n’est prévu. Le chanteur souhaite avant tout visiter des orphelinats, des hôpitaux où sont soignés de jeunes africains, des écoles…

     

    De retour de ce périple africain controversé, il avait confié au journal Ebony en mai 1992 :

     

    « C’est chez moi » (« It’s home »).

     

    Au Gabon, il est décoré par le président Omar Bongo.

     

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    En Côte d’Ivoire, il est reçu par un chef traditionnel d’une région située près du Ghana (en pays Agni) qui le couronne Roi du Sanwi. La page de ce pays sur Facebook rappelle le titre qui lui avait été donné : King Sani.

     

     

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    Le chanteur fait également étape en Tanzanie - où un timbre à son effigie a été commercialisé, comme ce fut aussi le cas en république de Guinée - avant de terminer son séjour en Egypte.

     

     

    Extraits du livre de Gonzague Saint Brice lors de son voyage en Afrique en 1992 avec Michael Jackson :

     

    Alors, il a agi comme le fait un roi, avec cette souveraine simplicité :

     

    «Appelez cette personne, pour qu'elle me guide dans ce qui m'intéresse, faites-la venir à ma cour».

    Or la cour que Michael s'était choisie, c'était l'Afrique. Il m'y a invité parce qu'il possédait le génie du lieu, pour que je reconnaisse d'où était issue sa souveraineté : du berceau de l'humanité, du cœur du continent africain.

     

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    Le lendemain, dans la forêt, j’assiste à une scène hallucinante : les Pygmées, qui ne quittent jamais leurs huttes rondes, se sont déplacés pour voir Michael. Ils arrivent en dansant. Précédée du tonnerre, une pluie tropicale s’abat comme un signal pour le délire de la danse. Michael est fasciné. Assis sur un tabouret tel un chef de tribu dans la jungle, il bouge au rythme du batteur à tambour. Plongé au cœur de ses racines, le « King of pop » vibre de toutes ses cellules. Le moment est magique.

     

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    Nous passons de la forêt équatoriale à la savane. Les buffles, les gazelles et les antilopes le fascinent. « Ici, c’est tellement beau qu’il faut se laver les yeux entre chaque regard ! » Il est séduit par la beauté des femmes. C’est au milieu du coassement des grenouilles et des stridulations des grillons qu’il me confie sa manière de faire de la musique. Les chansons lui viennent dans ses rêves.

    Un matin, dans un petit bras de rivière, trois jeunes filles jouent du tam-tam. Michael : « Une fois que la musique joue, elle me crée, les instruments me transportent et me contrôlent. » Il rêve de protéger la Terre. Pendant ces dix jours au cœur de l’Afrique, je découvre un homme totalement heureux et libre de parole.

     

    «  Nous sommes tous Made In Africa. »

     

    L'ADN prouve indéniablement et scientifiquement que l'intuition de Darwin était juste : Il n'y a pas de piste génétique plus ancienne dans la préhistoire que celle issue de l'Afrique.

     

     

    Michael irradie : « C’est mon retour au paradis ! »

     

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    En 1999, le chanteur assiste à l'anniversaire de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela et icône de la lutte anti-apartheid, célébré dans l'intimité à Johannesburg.

     

    Michael dira : "J'aime tellement cet homme, infiniment...Il m'a beaucoup inspiré."

     

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    En 2004, Michael Jackson sera récompensé par des femmes africaines, aux Etats-Unis, pour son engagement dans la lutte contre le sida sur leur continent.

     

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    Youssou Ndour dira suite a la disparition de Michael Jackson :

     

    "On avait toujours pensé qu'il est avec nous et le sera toujours. Une page de la musique vient d'être fermée avec la mort de Michael Jackson. Michael, c'est ma génération. Nous, on a grandi et évolué avec sa musique, on a été encouragé par ses succès, ses performances et on se disait que puisque c'est possible avec lui, pourquoi pas avec nous aussi."

     

     

     

     

    "Je suis noir, Américain. Je suis fier de mes origines. Je suis fier de ce que je suis."

    Michael Jackson

     

     

     

    Sources : Au Paradis avec Michael Jackson de Gonzague Saint Brice - rfimusic.com - lepost.fr - lexpress.fr

     

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    léachael
    Jeudi 25 Août 2011 à 10:58

    Il y a plein d'articles intéreesants sur cette page et les photos choisies sont belles !

    Michaêl se sentait africain ,,, nous devrions tous, nous sentir africain ...notre mémoire est là bas !

    Merci Marjery    ..... mais écouter de la musiaque en lisant,,,c'est compliqué ! Du moins pour moi!

    Bisous !

    2
    MissJackson Profil de MissJackson
    Jeudi 25 Août 2011 à 11:49

    Son retour aux sources était aussi pour lui une manière d'aller au plus près de la nature et de ce que notre planète nous offre. En posant son pied sur ce continent Africain,  il s'attendait à une terre sauvage comme le coeur de cette planète. Il a vu les choses importantes à protéger. D'ailleurs d'un de ses voyages en Afrique naitra la chanson Earth Song. Un hymne à l'amour pour que chacun prenne conscience que notre planète est importante sans elle nous ne serions pas là.

    Merci pour ton message léa.

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