• Témoignages Et Interview

    MJ reconnu par ses pairs

     

     

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    Steve Stevens (Le guitariste de Dirty Diana) dit :

    « Pour Michael Jackson, la musique n’était pas une question de catégories »

     

    Wyclef Jean (rappeur des Fugees) a dit: 

    "Michael Jackson est la Bible des musiciens. On se réfère souvent à sa musique. On réécoute ses vieux disques pour comprendre son état d'esprit ou pour savoir comment il a réussi à chanter de telle ou telle maniére."

     

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    Slash (guitariste du groupe Gun's & Roses) s'exprime sur Dirty Diana:

    Ma chanson préférée de Michael Jackson, c'est DIRTY DIANA. J'aurais aimé la jouer avec lui à la place de Steve Stevens. Ce morceau est un mélange harmonieux de Rnb et de Rock. Ce mariage parfait en fait une chanson puissante."

     

    Jill Scott (une grande artiste de R'n'b) a dit

    "Si vous vous intéressez à la musique dans son ensemble, étudiez celle de Michael Jackson. Il chante avec une telle profondeur que tout chanteur devrait l'écouter et l'étudier."

     

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    Caroline Gaudfrin, une jeune artiste (comédienne chanteuse, pianiste concertiste médaillée d'or du Conservatoire et ancienne élève de l'Ecole normale de musique de Paris),  s'élève face aux voix qui ne retiennent de MJ que le génial innovateur des années 80 :

    "On néglige trop souvent la mission extraordinaire qu'il accomplit dans les années 90, celle du retour aux sources de nos émotions, à la hauteur des grands romantiques. Le jour où les gens s'affranchiront des lieux communs pour découvrir la richesse inépuisable de l'après "Thriller", alors Michael sera reconnu à sa juste valeur.
    Il atteint dans les albums "Dangerous" et "History" des sommets d'expression musicale. ("Heal the world", "Will you be there"), "Earth song", "Stranger in Moscow", mais aussi des titres plus méconnus comme "Childhood", "Little Susie", ("The Lost Children"), sont autant de pépites que seul un explorateur aventureux des harmonies pouvait nous offrir. Pour exemple, la chanson éponyme de HIStory, joyau d'héroïsme musical.
    Dans une société où les sentiments ont tant perdu de leur authenticité .
    Nous avons eu la chance de côtoyer un ange. Un Créateur. Un compositeur autodidacte qui avait l'exaltation de Liszt, la sensibilité de Chopin, la méticulosité de Ravel. En tant que musicienne classique et en tant qu'être humain, il est l'une de mes plus grandes sources d'inspiration. C'est cela sans doute ce qu'on appelle l'amour fraternel."

     

    Beyoncé Knowles (chanteuse de R'N'B, Pop, Funck, Hip-Hop, Soul) dit :

    " Il viendra jamais a bout de son talent"

     

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    Céline Dion (chanteuse) dit :

    "Michael Jackson ne mourra jamais, c'est une grande perte mais c'est une personne qui vivra pour toujours."

     

     

    Patrick Bruel (chanteur et acteur Français) dit : 


    "Il a apporté énormément de choses à ce monde musical dans une période où je crois que la musique noire n'avait pas encore la place qu'elle méritait. Il n'y a que l'artistique qui reste, c'est le concret l'artistique, c'est ce qu'on laisse. Michael Jackson laisse quelque chose d'immense, donc tout le reste, je pense que ça disparaîtra évidemment. Il restera les magnifiques chansons, la magnifique histoire avec ses frères, cette ascension fulgurante, ce petit génie qui, dès l'âge de 5, 6 ans, 7 ans, fait je ne sais combien de prestations. Ça m'inspire beaucoup de tristesse."

     

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    Christophe Willem (chanteur Français) dit :

    "C'est un Dieu vivant, je suis né en 1983, j'ai grandi avec je n'arrive pas à le dire au passé, mais c'est un petit génie, c'est quelqu'un qui a révolutionné complètement la musique."

     

    Judith Hill Choriste sur le "This Is It Tour" dit :

    "Je pense que Michael veut qu'on se souvienne de lui pour le message pour lequel il se battait. Il croyait vraiment qu'il était possible de rassembler les gens et de guérrir la planète. Je crois  que nous devrions tous oeuvrer dans cette direction. C'est probablement la meilleur manière de lui rendre hommage."

     

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    A suivre...

  • The Jacksons, la vie sans Michael

     

    Le groupe s'est reformé il y a trois ans en mémoire de leur frère disparu. Plus de quarante ans après l'Olympia, ils reviennent en France cette semaine. Rencontre.

     

     

    Paris Match. Malgré la disparition de Michael, pourquoi avoir reconstitué le groupe ?


    Marlon. Nous recevions des milliers d’e-mails de fans, qui réclamaient notre renaissance.
    Jackie. Ce n’était pas facile, cela faisait vingt-cinq ans que nous n’avions pas fait de tournée.
    Jermaine. Mais pour nous, c’était aussi un moyen de faire le deuil de la mort de notre frère.
    Marlon. C’est triste de chanter sans lui, il nous manque tous les jours, mais quand nous chantons ensemble, son esprit est présent sur scène. Et puis, voir des enfants de 5 ans danser sur des chansons composées alors qu’ils n’étaient pas nés, c’est magique. Et réconfortant.

    La mort de Michael, dont on vient de célébrer le cinquième anniversaire, a-t-elle marqué un tournant dans votre vie ?


    Jackie. Oui, je n’avais jamais vu la mort d’aussi près.
    Tito. Où que nous allions, il y a toujours quelque chose qui nous ramène à lui, une de ses chansons qui passe à la radio, un fan qui vient nous présenter ses condoléances... Ça arrive tous les jours et c’est difficile.
    Jermaine. Nous aimons notre frère, et nous en avons marre de tous ceux qui essaient de nous séparer de lui, comme s’il était différent de nous. Ça me rend dingue quand j’entends certains prétendre mieux le connaître que nous.

    Michael Jackson est bien plus riche mort que vivant. Comment l’expliquez-vous ?


    Jermaine. Il a su toucher le cœur des gens. Rappelez-vous la foule qui s’est précipitée au Staples Center de Los Angeles pour son enterrement : il y avait deux millions de personnes. La police n’avait que 4 000 agents à disposition pour gérer tout ce monde.Témoignage des frères Jacksons Elle disait qu’elle n’allait pas y arriver. Ma mère voulait annuler la cérémonie... La chanson de Michael “We Are the World” résume très bien le message qu’il voulait faire passer. Unifier le monde autour de la musique. C’est exactement le sens de notre démarche.

    Racontez-nous comment l’aventure des Jackson 5 a commencé, dans les années 1960.


    Marlon. C’est notre mère qui est à l’origine de tout. Elle a remarqué notre talent. Un jour, elle dit à notre père : “Tu sais, je crois que les garçons savent chanter.” Il ne voulait pas en entendre
    parler. Il lui répondait : “Mais non, ils ne sont bons à rien.” Notre mère a insisté. Alors, notre père [qui jouait de la guitare dans un groupe de blues] a accepté de nous écouter chanter un morceau, et les répétitions ont commencé, dans notre toute petite maison de Gary, dans l’Indiana.

    Mais vous n’avez jamais fait de solfège.


    Jackie. Nous avions une motivation qui venait de l’intérieur. Nous avons appris par nous-mêmes.
    Marlon. Notre père nous a beaucoup poussés... Vous savez comment sont les enfants : ils veulent quelque chose, et puis ils oublient, ils se dispersent. Papa était là pour nous remettre dans le droit chemin.

     

    "Il y a toujours quelque chose qui nous ramène à Michael"

     

    Comment était l’ambiance à la maison ?


    Marlon. Austère. Notre mère est géniale, mais très respectueuse du dogme des Témoins de Jéhovah. Nous n’avions aucun cadeau à Noël ou à l’occasion des anniversaires, ni œufs de Pâques, ni friandises à l’occasion de Halloween.

    Quel est votre meilleur souvenir de l’époque ? Témoignage des frères Jacksons


    Marlon. Lorsqu’on ramassait sur scène les dollars que les gens nous jetaient. Après, à l’école, on frimait. Les plus riches, c’était nous !

    Mais vous étiez pauvres, à l’époque...


    Jackie. Nous n’avions pas d’argent, c’est vrai, mais nous étions riches en amour, en énergie, en rêves et en bonbons, il y en avait plein à la maison.

    Avez-vous souffert du racisme ?


    Marlon. Du racisme, non. Mais c’est vrai qu’à l’école nos camarades ne croyaient pas en nous, ils se moquaient de nos chansons. A l’époque, nous jouions de la musique country western. Très vite, ils ont changé d’avis, et insistaient pour venir à nos concerts. Parfois, on leur en donnait un gratuit !

    Comment était Michael enfant ?


    Marlon. Lui et moi, nous faisions les quatre cents coups ensemble. La première fois que nous sommes arrivés à New York, nous étions logés au 30e étage de l’hôtel Warwick, et nous nous amusions à lancer des rouleaux de papier hygiénique par les fenêtres. Ils tombaient en se déroulant dans les airs, puis jonchaient le sol au pied de l’immeuble. Ce genre de bêtise nous amusait beaucoup. En réalité, nous étions tous timides dans la vie, et totalement libérés sur scène. Michael comme nous.

    Témoignage des frères Jacksons

     

    "Aucun d'entre nous n'a pris la grosse tête"

     

     

    Michael était un prodige, n’avez-vous jamais éprouvé de la jalousie envers lui ?


    Marlon. Non. Cela aurait pu se produire si nous avions juste été un groupe de musiciens, mais nous étions frères. Le nom de famille de Michael, c’est Jackson, comme nous. Et c’est grâce aux Jackson 5 qu’il est de- venu une superstar. Notre groupe a été sa rampe de lancement, et nous en sommes fiers, pas jaloux.Témoignage des frères Jacksons
    Jermaine. Ensemble, dans les années 1970, nous avons battu des records dans l’histoire de la musique. Alors que nous étions cinq inconnus, nous avons aligné quatre albums d’afilée à la première place des ventes, dont deux ont même battu les Beatles : personne n’est parvenu à faire mieux depuis. Quand nous avons chanté au Dodger Stadium [stade de 56 000 places à Los Angeles], nous y avons passé une semaine entière. Alors que les Bee Gees, eux, à la même époque n’y sont restés que deux nuits. Nous sommes les plus jeunes à être entrés au Rock’n’Roll Hall of Fame, et je crois que nous l’avons bien mérité. A ce jour, la famille Jackson, tous membres confondus, a vendu plus de disques que les Beatles, les Stones, Elvis Presley et les autres...

    Jackie. Quand nous étions jeunes, nous voulions être aussi célèbres que James Brown, les Temptations ou Jackie Wilson. Ces artistes nous ont influencés, mais, aujourd’hui, c’est nous qui inspirons de nombreux artistes contemporains. Le succès est arrivé très tôt. En quoi a-t-il changé votre vie ?
    Marlon. En rien. Nous sommes restés les mêmes, des types de Gary dans l’Indiana. Rien n’a changé. Aucun d’entre nous n’a pris la grosse tête. J’ai toujours deux jambes, et je suis très heureux de pouvoir me réveiller chaque matin. Ce que le succès m’a apporté, c’est la connaissance du monde. Je connais peu de gens qui comme moi ont rencontré la reine d’Angleterre, Nelson Mandela,
    et fait le tour du monde plusieurs fois...

    Témoignage des frères Jacksons

     

    Que connaissez-vous de la France, vous qui allez y jouer pour la première fois depuis votre réunification ?


    Jermaine. Nous y avons joué dans les années 1970. J’adore les Champs-Elysées à Noël... Le pain, la gastronomie, et Zinedine Zidane, même si je sais qu’il n’est plus dans votre équipe.
    Marlon. ...Et moi, j’adore les Françaises. Je les connais bien !

     

    Source : parismatch.com


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    Le photographe personnel de Michael Jackson se souvient comment ils se sont rencontrés.

     

    Harrison Funk se souvient d'avoir été séduit par les yeux de Michael Jackson. "Michael avait les plus beaux yeux que j'ai jamais photographiés," m'a-t-il dit récemment. "Ils étaient grands. Ils étaient expressifs. Ils étaient profonds. Je veux dire pas seulement physiquement. C'était une image dans son âme. Je pense que dans chaque photo Michael savait ce qu'il voulait transmettre. Même quand il était tout à fait naturel, il pouvait transmettre un message à la caméra ".

    Funk a commencé à photographier Michael dans les années 1980 et a continué jusqu'à sa mort il y a cinq ans, le 25 Juin 2009. Funk avait une vingtaine d'année quand il a fait la première séance de Michael, avant que le chanteur ne lance sa carrière solo. Funk avait été invité à une fête à la New York City's Tavern sur le Green, et il avait trouvé lui-même les prises de vue de Michael et du reste de la famille Jackson en coulisses. Peu de temps après, Funk avait reçu un appel de l'agent de publicité de Michael, l'invitant à Los Angeles. Sans promesse d'un emploi ou même d'un remboursement, Funk avait pris l'avion.

    Il se souvient du jour où lui et Michael ont vraiment été connectés pour la première fois. Les enfants de Tito Jackson jouaient au base-ball, et tandis que les autres frères traînaient sur le banc de touche, Michael était assis seul dans une voiture garée en bas du bloc. Quand il a vu approcher Funk, Michael lui a dit d'entrer et les deux se sont assis pour parler de toute sorte de choses dans le monde, et de base ball.

     

     

    Funk a fait la chronique de la carrière de Michael Jackson, à commencer par le Victory Tour des Jackson en 1984 et par la première tournée solo de Michael, Bad (1987 à 1989). « Il m'a appris tant de choses sur l'observation, à voir le bon moment et à le saisir », a déclaré Funk. "Il m'a appris tant de choses sur la perfection et Michael était un perfectionniste. Il voulait que tout soit parfait, même quand c'était spontané, c'était parfait. Cela faisait partie de son éclat, de sa capacité à faire que cela se produise sans aucun effort ".

    L'accessibilité et la confiance sont essentielles pour faire des images documentaires, en particulier avec des célébrités conscientes de leur publicité. «J'étais juste moi-même », a déclaré Funk. « Je n'avais aucune prétention. J'étais comme je suis. J'étais ouvert, et on savait qu'aucune image ne quitterait mes mains sans une approbation. Et ce fut le cas au milieu de la tournée quand j'ai été en mesure d'approuver des photos. On m'a fait confiance. »

     

    Funk se souvient très bien du jour où il a photographié Jesse Jackson et Michael Jackson. Jesse était candidat à la présidence, et il avait l'intention d'assister à une convention de la NAACP à proximité d'un endroit où Michael allait faire une prestation. Le candidat a demandé une rencontre avec la pop star pour parler de la façon dont peu de travailleurs noirs étaient dans l'équipe de la pop star.
    Funk et le photographe personnel de Jesse Jackson, Bruce Talamon, étaient assis sur le plancher où les deux Jacksons parlaient, et tout à coup Jesse s'est tourné et a rejeté son photographe. «Très bien, plus de photos. » Michael s'est tourné vers moi et a dit: «Harrison, reste. » Pour en revenir à Jesse, Michael lui a dit, « Mon photographe tire tout. »

    «Je pense que la photo représente une tranche des années 80 et de la culture des années 80 qui est incroyable. Ici vous avez le premier candidat afro-américain à la présidence, Jesse, et le plus célèbre être humain vivant, et Jesse lui donne des conseils. »

    Les musiciens ont commencé à restreindre l'accès photographique dans les années 80, se souvient Funk. "Ils ne voulaient pas être photographiés entrain de renifler une livre de coke. Mais Michael Jackson et sa famille étaient différents, et pour eux, Funk était un ami. Ils l'ont accueilli sur la tournée et dans leur vie.


    « Il aimait jouer des tours, et s'amuser. Il était un grand enfant. Il y a eu une bataille de nourriture où je portais un seau de crevettes ... qui après se sont répandues partout sur moi. », a déclaré Funk.
    Cette semaine, à Los Angeles, c'est le semaine Michael, a dit Funk, et il a documenté la foule qui se rassemblait et qui considère Michael Jackson comme un prophète. Funk pleure toujours son ami, mais tranquillement, loin des fans qui se rassemblent pour rendre hommage.
     

     

    Source: Traduction: MJB/TheDoe.


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    Témoignage des anciens gardes du corps de MJ

    Les derniers gardes du corps de Michael Jackson racontent ses rapports houleux avec sa famille et sa rencontre avec le Dr Murray

     

    Leur témoignage nous plonge dans la solitude du roi de la pop.

     

    Le 22 décembre 2006, le jet privé de Michael Jackson atterrissait au McCarran International Airport de Las Vegas. Dix-huit mois plus tôt, le chanteur avait fui son pays natal, s’exilant avec ses trois enfants afin de tenter d’échapper à la nuée médiatique qui avait entouré son procès pour pédophilie en 2005. Si Michael Jackson avait fini par être acquitté, cette épreuve ne l’en avait pas moins dévasté —financièrement, physiquement et émotionnellement. Il avait espéré trouver la paix à l’étranger, d’abord dans le royaume de Bahreïn, au Moyen-Orient, puis en Irlande.

    Le chanteur aurait sans doute bien aimé ne plus rentrer dans son pays, mais des problèmes juridiques et financiers de plus en plus graves l’obligèrent à revenir aux Etats-Unis, où on lui proposait de se produire en vedette dans un casino de Vegas, ce qui assurerait un revenu fixe et un foyer stable à sa famille.

    Connu dans le monde entier depuis l’âge de 10 ans, Michael Jackson avait toujours pu compter sur une équipe de gardes du corps qui suivaient ses moindres faits et gestes. En arrivant à Vegas, le chanteur décida de remplacer l’équipe qui l’avait suivi à l’étranger. Les deux hommes qu’il engagea alors pour le protéger étaient Bill Whitfield, ancien chef de l’équipe de sécurité de Sean «P.Diddy» Combs, et Javon Beard, membre digne de confiance de la famille d’un des associés de Michael Jackson.

    Au cours des deux ans et demi qui suivirent, Bill Whitfield et Javon Beard constituèrent l’équipe de sécurité personnelle de Michael Jackson, restant à ses côtés presque 24 heures sur 24, faisant souvent office d’unique rempart entre le monde extérieur et un roi de la pop de plus en plus isolé.

    Pendant cette période, ils apprirent à connaître un homme tranquille et un père aimant, très différent du personnage décrit par les tabloïds, et bénéficièrent d’une place aux premières loges leur permettant d’être témoin de l’interminable défilé de problèmes qui poussèrent Michael Jackson à vivre retiré du monde, derrière les portes closes de sa demeure de Las Vegas.

     

    Avez-vous un rendez-vous? «Je suis venu voir Michael»

     

    Bill Whitfield: Avant d’être au service de Mr Jackson, mon principal travail consistait à gérer les menaces extérieures harceleurs, paparazzis. Je savais comment m’occuper de ce genre de trucs. Mais ce qui rendait Mr Jackson vraiment paranoïaque, ce dont il avait le plus besoin de notre part, c’était de le protéger des gens qui étaient déjà dans sa vie. Il voulait que nous soyons là pour pouvoir cacher ce qu’il faisait à ses propres avocats et à ses managers. Il voulait que nous servions de tampon entre lui et sa propre famille. Aucun membre de sa famille n’avait le droit de franchir le portail d’entrée sans avoir prévenu à l’avance, à l’exception de Mme Jackson, sa mère. Lorsqu’elle venait, nous ouvrions la porte et elle entrait directement dans la maison. Elle avait le droit de venir sans prévenir. Tous les autres devaient prendre rendez-vous, et c’était des situations très délicates à gérer.

    Témoignage des anciens gardes du corps de MJNous avions des fans qui passaient en voiture à longueur de temps. Ils venaient, faisaient le tour du pâté de maisons, s’arrêtaient, jetaient un coup d’œil, repartaient. Un jour, ça devait être début février, un PT Cruiser bordeaux s’était mis à faire des allées et venues devant la maison. Il avait des vitres teintées, impossible par conséquent de voir qui était à l’intérieur. La voiture a fait le tour de la maison quatre fois peut-être, avant de repartir. Le lendemain, le même PT Cruiser est revenu et s’est arrêté juste devant le portail. Javon est resté dans la caravane pour surveiller les moniteurs. Je suis allé au portail pour voir de quoi il s’agissait.

    Au moment où je suis arrivé, le père de Mr Jackson, Joe Jackson, était en train de sortir de la voiture. Je lui ai tendu la main à travers les barreaux du portail et je lui ai dit:

                  «Comment allez-vous, Mr Jackson?»

    Il n’a pas voulu me serrer la main. Il m’a juste regardé et m’a dit:

    «Vous êtes probablement l’un de ceux qui plantent des aiguilles dans le bras de mon fils

    Je n’ai rien répondu. Alors il a dit:

    «Je suis venu voir Michael

    J’ai répondu OK, je l’ai laissé là, et je suis retourné dans la maison chercher Mr Jackson. Il écoutait de musique très fort dans sa chambre. J’ai frappé à la porte, il est sorti et je lui ai annoncé:

    «Monsieur, votre père est là, dehors

    Il a demandé:

    «Est-ce qu’il a rendez-vous? Il est sur l’agenda?»

    « Je ne crois pas Monsieur

    «Non, non, non. Je travaille. Je ne peux pas être dérangé quand je suis en pleine création. Dites-lui qu’il doit revenir et qu’il prenne rendez-vous

    Je suis retourné au portail en pensant bon Dieu, je dois dire à cet homme qu’il doit prendre rendez-vous? Pour voir son propre fils? Hum-hum. Pas possible. Il allait falloir que j’improvise sur ce coup-là. Je suis allé au portail et je lui ai dit que Mr Jackson était occupé, mais que s’il revenait le lendemain, je m’assurerais que son fils saurait qu’il voulait le voir. Et je lui ai tendu ma carte de visite. Il n’a pas voulu la prendre. Il s’est mis à m’insulter.

    «J’ai pas besoin de ton putain de numéro! Si je n’étais pas là, aucun de vous n’aurait de boulot, bande de connards! Toutes ces conneries, c’est grâce à moi!»

    Quand il s’est mis à cracher tout ça, ça a mis un terme à notre conversation. Je suis parti. Il était là sur le trottoir, à hurler contre personne en particulier. Il a fini par monter dans sa petite voiture et il est parti. A ce moment-là, j’ai commencé à me demander dans quelle situation nous nous étions fourrés. Je n’avais pas signé pour ça, ces affaires de famille.

     

    La fête gâchée Comment Michael a dû renoncer à l'anniversaire de Liz Taylor

     

    Javon Beard: Mr Jackson et Elizabeth Taylor étaient de vieux amis, et elle organisait une fête pour son 75e anniversaire dans un complexe de Lake Las Vegas, un grand truc avec tapis rouge et tout ça. Son entourage avait entendu dire que Mr Jackson vivait là maintenant, et ils ont contacté son manager pour demander s’il voulait venir. Évidemment que Mr Jackson voulait y aller. Donc à peu près deux semaines avant l’événement, on nous a avertis et les choses ont commencé à s’organiser.

    Témoignage des anciens gardes du corps de MJLa première chose qu’a faite Mr Jackson a été d’appeler Roberto Cavalli, le styliste, pour lui créer une tenue sur mesure pour la fête. Cavalli a pris un vol en urgence. Nous sommes allés le chercher à l’hôtel MGM Grand et l’avons amené à la maison, où lui et Mr Jackson se sont mis à dessiner ce truc totalement nouveau qu’il mettrait à la fête.

    Mr Jackson était obsédé par chaque détail. Il a fait venir son coiffeur et sa maquilleuse en avion aussi. Quand on a vu ça, on a compris qu’il prenait vraiment la chose au sérieux. Cela faisait plus d’un mois que nous travaillions pour lui, et nous étions sa première équipe de sécurité à qui il disait:

          «Assurez-vous que vous aurez des costumes neufs.» Pas juste des  costumes, des costumes neufs.  «Lavez les voitures. Cirez-les. Que vos chaussures brillent comme des miroirs

    Il n’avait jamais demandé des trucs comme ça avant. C’était la première fois que nous allions faire une apparition publique, où il savait qu’il y aurait la presse et les paparazzis. Alors tous les jours, Mr Jackson disait:

    «Les gars il faut que vous soyez superbes. Je veux que tout le monde soit superbe

    Whitfield: Nous sommes allés au centre commercial plusieurs fois, déguisés, discrètement. Chez Tiffany, chez Hallmark. Nous avons acheté des cadeaux, une carte d’anniversaire. On l’entendait dire dans la voiture à quel point il était excité. Nous aussi on l’était, à son contact. C’était la première fois qu’on le voyait comme ça.

    Le jour de la fête, il a été de bonne humeur toute la journée. C’était contagieux. Tout le monde était au courant dans la maison.

    «Hey, Mr Jackson est de bonne humeur!»

    Tout le monde était euphorique. L’ambiance était totalement transformée. Nous, l’équipe de sécurité, on se vérifiait l’un l’autre, pour être sûrs qu’on était tout à fait prêts. Costumes repassés. Chaussures cirées. On avait même lustré nos armes. Sans déconner, on avait de la gueule.

    Beard: On allait marcher sur le tapis rouge avec Michael Jackson. Pour nous, c’était surréaliste. On est des gardes du corps, mais on est des fans aussi. Comment faire autrement? Nous escortions le roi de la pop à la fête d’anniversaire d’Elizabeth Taylor. C’était le top du top. La crème de la crème.

    Whitfield: Nous étions sur le point d’y aller, les voitures étaient dans l’allée, prêtes à partir, et Mr Jackson n’en finissait pas de se préparer. Pendant que nous attendions, je suis parti faire le plein de l’une des voitures. Je suis revenu, ils m’ont ouvert la porte et je me suis garé du côté droit de l’allée circulaire. Le portail s’est refermé derrière moi. J’étais en train de sortir de la voiture et le portail était quasiment fermé lorsque tout d’un coup—BAM!—on a entendu un grand bruit. Je me suis retourné et j’ai vu un SUV Mercedes gris qui avait foncé à toute vitesse dans les portes. Elles ont commencé à se rouvrir par à-coups, comme une porte de garage quand elle n’arrive pas à se fermer. La Mercedes s’est projetée en avant, est passée de justesse dans l’ouverture et a foncé dans l’allée par la gauche. Je me suis dit que c’était un fou qui allait lancer sa voiture contre la maison. J’ai sorti mon arme et j’ai couru vers le véhicule.

    Beard: J’étais dans le garage, j’attendais pour fermer derrière Mr Jackson, qui était en train de descendre. J’ai entendu le choc, j’ai regardé et j’ai vu Bill qui sortait son flingue. Le patron était en train de franchir la porte du garage. J’ai crié:

    «Mr Jackson! Non!»

    Je l’ai attrapé et je l’ai repoussé dans la maison que j’ai fermée à clé. Il flippait complètement:

    «Qu’est-ce qui se passe? Est-ce que tout va bien?»

    Whitfield: On avait l’impression que tout se passait super vite et au ralenti en même temps. La Mercedes s’est arrêtée en crissant devant la porte principale. Je me suis dressé entre elle et la maison, j’ai sorti mon pistolet et j’ai visé le conducteur. J’avais le viseur laser posé sur sa poitrine et la seule chose que j’arrivais à penser c’est Qui que ce soit, il va se faire abattre.

    Le chauffeur s’est baissé et du coin de l’œil j’ai vu cette femme à la place du passager. Ça m’a scotché. Je ne m’attendais pas à voir une femme. Et puis le chauffeur a relevé la tête, j’ai vu qui c’était et ça m’a pétrifié. Nom de Dieu, je me suis dit. C’est son frère. C’est Randy Jackson. Un millième de seconde de plus et j’appuyais sur la gâchette. Je n’arrivais qu’à penser à la folie qui se serait déchaînée si j’avais tiré. J’imaginais déjà les gros titres: Les gardes du corps de Michael Jackson abattent le frère du roi de la pop.

    Randy a descendu un peu sa vitre et a hurlé:

    «Écarte ce flingue de mon visage ou j’appelle la presse

    La presse? C’était bien la dernière chose dont le patron avait besoin. Je suis allé à la portière et j’ai dit:

    «Mr Jackson, vous ne pouvez pas faire ça

    «Je suis venu voir mon frère

    «Pas comme ça, ce n’est pas possible. Auriez-vous la gentillesse de ressortir. Attendez de l’autre côté du portail, et j’irai dire à Mr Jackson que vous êtes là

    «Je bouge pas tant que j’ai pas vu mon frère!»

    Beard: Il s’est mis à hurler, à brailler des horreurs, à déblatérer qu’on lui devait de l’argent et qu’il ne partirait pas sans qu’on lui rende.

    Whitfield: J’ai laissé Javon et les autres surveiller Randy et je suis rentré dans la maison pour parler à Mr Jackson.

    «Votre frère Randy a forcé la porte», je lui ai dit. «Il dit qu’il vient vous voir pour des questions financières, et il ne veut pas partir tant qu’il ne vous aura pas parlé

    Mr. Jackson a accusé le choc pendant un moment. Puis il a fait une grimace et a détourné les yeux.

    «Débarrassez-vous de lui

    Je suis descendu pour essayer de reparler à Randy. Il refusait de bouger.

    Beard: J’ai eu l’idée de bloquer Randy avec un des camions, de faire sortir le patron par le côté, de monter dans une autre voiture et de filer. Mais Mr Jackson n’a pas voulu. Il a dit:

    «Il va trouver le moyen de nous suivre jusqu’à la fête de Liz et il va faire une scène atroce, elle ne mérite pas ça.»

    Témoignage des anciens gardes du corps de MJWhitfield: Une demi-heure plus tard environ, je suis retourné dans la maison et j’ai redit à Mr Jackson que Randy ne partait pas. Mr Jackson est resté assis pendant un moment, puis il a soupiré et il a dit:

    «OK. Je vais me coucher

    Il est monté, il a fermé la porte et il n’est plus ressorti.

    Beard: Ça nous a tués. Nous étions dévastés, pour Mr Jackson et pour nous aussi. J’étais fier de travailler pour lui, et je rêvais d’avoir l’occasion de le faire en public, pour montrer à tout le monde que je travaillais pour Michael Jackson. Nous avions des costumes tout neufs; nous étions excités comme tout. La fête d’anniversaire d’Elizabeth Taylor? Sans déconner?! Je suis un type normal, moi. C’était humain d’être excité par ça.

    Et Mr Jackson? Ça faisait deux semaines qu’il se préparait. C’était très important pour lui. Et il annule tout et il va se coucher? A ce moment-là on s’est vraiment rendu compte, ok, sa famille a un réel pouvoir sur lui. Elle a gâché toute sa soirée.

    «Monsieur, votre famille est là» Tous les Jackson sont là, à attendre sur le trottoir

     

    Après ça, Mr Jackson n’est pas sorti de la maison pendant trois jours. Nous n’avons eu aucune nouvelle de lui. Pas de coup de fil, aucune communication, rien. Il s’est tout bonnement renfermé sur lui-même.

    Whitfield: Deux semaines plus tard, toute la famille est venue –intégralement. Vers minuit, nous sommes sortis et nous avons vu un grand rassemblement devant le portail. Il y avait un tas de visages connus. Visiblement ils étaient tous là, à l’exception de Randy et de Marlon. Pendant une minute, j’ai eu l’impression de regarder une émission spéciale sur la famille Jackson.

    Beard: Ils portaient tous des chapeaux et des lunettes. C’était tout à fait incognito, cette grande famille de célébrités debout sur le trottoir au milieu de la nuit, pendant que tout était tranquille autour.

    Whitfield: Je suis allé jusqu’au portail, et je leur ai demandé ce qu’ils voulaient à cette heure tardive. Ils ont dit:

    «On a entendu dire que notre frère était malade. On vient s’assurer qu’il va bien

    Je leur ai dit que je n’avais rien remarqué qui puisse laisser croire que Mr Jackson n’allait pas bien. Ils m’ont répondu qu’ils voulaient le vérifier par eux-mêmes, et qu’ils ne partiraient pas tant qu’ils ne l’auraient pas fait. J’étais vraiment dans l’embarras. Mr Jackson nous avait donné la consigne stricte de ne pas le déranger, mais en même temps, nous ne pouvions pas laisser toute la famille Jackson dans la rue à 1 heure du matin sans que ça se transforme en scène, ce que Mr Jackson n’aurait pas voulu non plus.

    Je leur ai dit d’attendre. Je suis revenu à la maison, et j’ai sonné. Quand Mr Jackson est venu ouvrir, je lui ai dit:

    «Monsieur, votre famille est là, devant, ils insistent pour vous voir

    Il n’était pas content. Il était furieux et je voyais bien qu’il m’en voulait de ne pas avoir géré la situation tout seul. Je lui ai dit:

    «Ils ont entendu dire que vous étiez malade et ils veulent savoir si vous allez bien

    «Je vais bien, je vais bien», il a répondu. «Dites-leur que je vais bien

    «Monsieur, ils ne partiront pas sans vous avoir vu

    Il est resté silencieux un moment, puis il a dit:

    «OK, je vais les voir. Mais je ne veux pas qu’ils rentrent dans la maison

    «Je peux les conduire à la caravane des gardes du corps. Vous pourrez leur parler à l’intérieur

    «D’accord. Mais je ne parlerai qu’à mes frères

    Ensuite il a demandé si Randy était là. J’ai répondu que je ne l’avais pas vu.

    «Tant mieux. Je n’ai pas envie de voir Randy

    Je suis retourné au portail:

    «Mr Jackson ne veut voir que ses frères

    Une voix derrière s’est élevée:

    «Et moi?»

    Au début je n’arrivais pas à voir qui c’était. Et j’ai compris que c’était Janet.

    «Désolé, madame. Il a dit seulement ses frères

    Elle n’était pas contente du tout.

    Les frères sont entrés. Je les ai escortés jusqu’à la caravane, où ils se sont installés. J’ai appelé Mr Jackson, il est descendu et les a rejoints. Ils ont fermé la porte et ils ont parlé pendant une vingtaine de minutes. Mr Jackson est sorti en premier. Il est rentré directement à la maison. Il n’a pas dit un mot. Les frères sont sortis, sont retournés à la porte, et ce fut tout. Ce qu’ils se sont dit, je n’en sais rien.

    Beard: Ils étaient venus à cause d’une rumeur qui disait que leur frère était malade, mais ce n’était pas Mr Jackson qui l’était. C’était les enfants. En janvier, ils avaient tous attrapé froid. Il y avait eu des arrangements pour aller voir un médecin un soir, après les heures d’ouverture du cabinet. La réceptionniste avait raconté que Michael Jackson était venu, et la famille en avait entendu parler. Ça leur paraissait louche. Ils avaient entendu dire qu’on l’avait vu se rendre au cabinet d’un médecin au milieu de la nuit, et ils voulaient s’assurer qu’il allait bien.

    Whitfield: C’était un problème d’être Michael Jackson et de vouloir aller quelque part. Le simple fait d’emmener ses enfants chez le médecin demandait des jours de préparation. Il fallait prendre toutes les précautions possible, et il suffisait de passer 15 secondes devant la mauvaise personne, une quelconque réceptionniste fouineuse, et hop, la rumeur se mettait à circuler.

     

    «Mr Jackson, je vous présente le Dr Murray» L'arrivée du médecin

     

    Paris n’allait pas mieux. Son rhume ne partait pas, et Mr Jackson avait peur qu’elle ait attrapé la grippe. Impossible d’aller aux urgences, et Mr Jackson n’avait plus confiance, il ne voulait pas aller dans un cabinet qu’il ne connaissait pas. Il voulait qu’un médecin se déplace chez lui. Il a fallu trouver un médecin qui fasse les visites à domicile. On m’a donné un nom, et on m’a dit quand il viendrait.

    Le soir en question, une BMW 745i argentée s’est arrêtée dans l’allée et un grand monsieur très mince en est sorti. Il portait une tenue médicale bleu clair. Il a marché jusqu’à la porte et s’est présenté.

    «Je suis le Dr Conrad Murray», a-t-il dit. «Je viens pour une consultation

    Je lui ai dit qu’il était attendu, j’ai ouvert le portail et lui ai indiqué l’endroit où il pouvait garer son véhicule. Il est entré, s’est garé et est descendu de voiture.

    Témoignage des anciens gardes du corps de MJUn formulaire d’engagement à la confidentialité l’attendait. Avant de le lui montrer, je lui ai demandé s’il savait qui il venait voir. Il m’a répondu que non. Je lui ai indiqué qu’il fallait qu’il signe cet accord pour que je puisse le laisser entrer. Il a dit bien sûr. J’ai sorti le formulaire, il a regardé l’en-tête du document et a vu le nom de Michael Jackson. Ses sourcils se sont levés et il m’a regardé comme pour me demander Sérieusement?

    J’ai hoché la tête. Il a signé le papier. Nous sommes allés à pied jusqu’à la maison, j’ai sonné et nous avons attendu. Je voyais la silhouette de Mr Jackson s’avancer vers nous à travers la vitre. Il a ouvert la porte, et j’ai dit:

    «Mr Jackson, je vous présente le Dr Murray. Dr Murray, Mr Jackson.»

     

    Source: Javon Beard et Bill Whitfield et Tanner Colby Cet article est adapté du livre Remember the Time: Protecting Michael Jackson in His Final Days

     

     

     

     


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  • Interview des producteurs de l'album Xscape

     

    Traduction de la vidéo interview des producteurs de l'album Xscape

     

    Joe Levy, rédacteur en chef de Billboard : ''Merci à tous de nous avoir rejoints. Pourquoi cet album ?''

    L.A Reid : Ce qui nous anime, c'est que nous voulons vraiment faire la différence. Et Michael Jackson était l'artiste parfait qui nous parlait à nous tous. Il nous a tapé sur l'épaule en nous disant : ''Voudriez-vous me faire une toute petite faveur, et rappeler aux gens que je suis le plus grand ?''. Nous avons tous accepté, et c'est la raison de cet album.

    Joe Levy : L.A, comment a débuté ce projet ?

    L.A Reid : Ce projet a commencé par une conversation avec John Branca. ''Que diriez-vous de me laisser entendre tout ce qui a été enregistré, toutes les bandes, que ce soit des chansons entières ou juste des fragments ? Laissez-moi réunir une équipe et faire un album de Michael''.

    Joe Levy : Comment Michael vous a-t-il tous rencontrés, que ce soit au niveau personnel ou au niveau professionnel ?

    Timbaland : Michael était l'un des plus grands artistes. J'ai eu l'impression qu'il fallait creuser encore plus profond que la musique en elle-même. Je devais aller là où il aurait accepté me voir aller, là où il m'aurait dit: ''C'est bien''.

    *********

    L.A Reid :
    Parfois, on ne sait pas toujours pourquoi on arrive là où on arrive, ce n'est pas toujours planifié, et au cours de cette dernière année je me suis dit que je devais faire quelque chose de vraiment spécial avec Michael, et ce projet spécial s'avère être Xscape.

    Rodney Jerkins :
    Quand L.A m'a appelé pour participer à ce projet, j'ai d'abord été hésitant, non pas parce que je n'avais pas confiance en L.A, mais comme j'ai travaillé dans le passé avec Michael, je sais quelles étaient ses attentes, et quels étaient ses standards.

    Stargate (Erik Hermansen / Mikkel Storleer):
    Ma toute première pensée a été que j'adorais Michael Jackson et que je voulais y participer, mais il y avait aussi un peu de réserve, parce que je me disais : "Est-ce que les chansons seront bonnes, est-ce qu'il faudra en finaliser ?''

    Rodney Jerkins :
    Dès que L.A m'a fait écouter la musique, j'y étais. Je me disais : '' Ah ouais. Ça c'est du Michael Jackson. C'est un album parmi les classiques ''...

     

     

     

     

    Source: http://mjfrance.com Traduction : réalisée par PYC.

     

     


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  • Interview de Jesse Jackson

    Le révérend Jesse Jackson évoque MJ

     

    Alors qu’il effectuait une visite de 3 jours en Inde, le révérend Jesse Jackson a évoqué Michael Jackson lors d’une interview.


    Il a notamment raconté que les Jackson 5 avaient participé à un concert en faveur du maire Richard Gordon Hatcher après son élection en 1967.
    Hatcher fut le premier maire afro-américain de Gary (Indiana) mais aussi l’un des tous premiers afro-américains à exercer cette fonction dans une ville importante aux USA.

     

    Interview de Jesse Jackson


    Pour rappel, les Jackson 5 étaient notamment venus en août 1969 au Gilroy Stadium avec d’autres stars de la Motown ( Martha Reeves & The Vandellas, Bobby Taylor & The Vancouvers, et Yvonne Fair).
    A cette époque, les Jackson 5 ont ainsi été photographiés avec le maire Hatcher, faisant le salut du Black Power.
     
    Jesse Jackson a ajouté : « Deux ans plus tard, nous allions avoir une grand [événement] à Chicago [Black Expo, ndlr] avec tous les grands artistes sur scène, Nancy Wilson, Quincy Jones. Un de mes amis qui avait l’habitude de travailler avec [Martin Luther King] est venu et m’a dit : «Il y a plusieurs enfants en train de performer dans la rue. Il disent qu’ils veulent jouer sur scène à l’expo » .


    Alors j’ai dit, nous n’avons plus de place. Le programme est complet. Et il a ajouté « Les enfants veulent te rencontrer. Au moins dit bonjour et fait une photo» .
    Ils attendaient dans une voiture break (…) avec des tambours et des guitares. Je les ai vus et je ne pouvais pas dire non. Mais comment les inclure [dans la programmation] ? Nous avions ces grands shows chaque nuit, jeudi, vendredi, samedi mais nous n’avions personne le samedi après-midi. Alors, Motown les a mis sur scène et quand [les Jackson 5] ont chanté, ils ont volé la vedette.


    C’est à partir de ce moment que j’ai connu Michael puis il a lancé sa carrière solo. J’ai connu sa famille. C’est une famille d’environ 12 personnes qui a vécu dans une maison de 4 pièces. C’était si petit, qu’ils mangeaient par rotation. (…)

    Michael avait tous ses mouvements de danse et sa voix haut perchée. Vous pouviez voir qu’il avait des talents extraordinaires. Bien sûr, j’ai passé beaucoup de temps avec lui lors des deux dernières années de sa vie. A cette époque, il avait un procès en cours. J’étais à ses côtés et je combattais pour lui.


    Il est mort si soudainement, j’ai pleuré et pleuré, cela m’a fait si mal de le voir partir. Un tel impact sur la scène mondiale , depuis la maison de quatre pièces sur Jackson Street. »

    Jesse Jackson a également prié avec Michael Jackson :
    « Tôt un matin, il est venu dans le quartier, s’est arrêté à ma maison Pas avec un grand entourage et soudain [l’info] s’est répandue et les gens de quatre bâtiments ont accouru dans la rue! (Rires) Il y avait une foule de personnes. Il s’est arrêté à notre bureau et je l’ai emmené à l’église. Un de mes amis avait l’habitude de prier avec lui et sa famille à l’époque. Il était religieux, sa mère était témoin de Jéhovah (…). Il était une bonne personne. Il a eu beaucoup de pressions sur lui, mais il était une bonne personne. »


    En 2005, Jesse Jackson avait été l’un des rares a pouvoir interviewer Michael Jackson. Alors quand on lui demande quel message il voudrait faire passer sur la véritable personnalité de MJ, le révérend confie :

    « Il était si généreux avec son soutien des causes. Il avait un esprit généreux. Il a fait une chanson , « Black or White », qui était sa manière de célébrer la communion entre les races, et qui est une philosophie pour encore beaucoup de personnes. Mais il a eu une vie bien remplie. Nous avons tous le sentiment que cela s’est terminé trop soudainement mais il était passé par un grand nombre de défis émotionnels et il priait pour faire face à toute cette douleur. »

    Au sujet des parents de MJ, Jesse Jackson a confié les voir « parfois » et que pour avoir participé à de « nombreux combats », ils étaient aujourd’hui « fatigués ».

    Sources : telegraphindia.com / MJLegend

     


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